Livraison du projet d'extension de l'école Sainte-Elisabeth.

Le projet consiste en la réhabilitation partielle et l’extension de l’école Sainte Elisabeth, rue de Lourmel, à Paris. Un projet ambitieux, prévoyant un réaménagement partiel et un agrandissement représentant la moitié de la surface de l’école. Un projet complexe, parce que l’école doit continuer son activité durant les travaux ; parce qu’il y a peu d’espace pour construire, et parce que le terrain est situé en zone inondable.

Les bâtiments de l’école, construits au fur et à mesure des agrandissements et sans vision globale offrent aujourd’hui une image confuse et sans ligne directrice.
Le projet a été porté par deux volontés parallèles et indissociables. En premier lieu, il s’agit de rendre possible les travaux sans empêcher l’accueil des élèves et le fonctionnement de l’école.
En deuxième lieu, proposer une réponse globale dont les qualités spatiales et architecturales ne soient pas grevées par les contraintes du chantier.
Le projet répond au programme tout en proposant de résoudre les problèmes révélés par l’analyse, de manière à offrir le meilleur outil possible aux élèves comme aux enseignants.

Les points forts du projet sont de limiter le chantier à 2 années scolaires ; de ne pas ajouter de circulation supplémentaire ; de simplifier les circulations et rendre accessible l’ensemble des locaux ; de libérer la cour centrale ; de réorganiser l’ensemble des fonctions par bâtiment et par thèmes et enfin de profiter de l’intervention pour redonner une identité architecturale à l’école.

EXTENSION & RÉHABILITATION DE L’ÉCOLE SAINTE-ELISABETH

Ecole Sainte-Elisabeth

Démarrage des travaux pour notre projet de 126 logements dans la Zac des Docks.

Le projet, situé au croisement de la rue Pierre et de l’avenue de la Liberté à Saint Ouen, prévoit la construction de deux bâtiments comptabilisant 126 logements en accession et des bureaux en rez-de-chaussée. L’ambition de la ZAC, dans laquelle il s’inscrit, porte à la fois sur la conception d’un futur quartier à l’identité en cohérence urbaine, architecturale et paysagère ; et sur une stratégie engagée en matière de développement durable.

Le projet manifeste sa position de pivot par un découpage de sa proue en terrasses et balcons. Cette sculpture architecturale marque l’angle et lui confère un statut de totem. Il s’affine dans les étages pour s’élancer et s’orienter vers l’avenue de la Liberté.
Sur la rue Pierre, façade principale de l’opération, les verticalités des espaces extérieurs créées prennent appui en rez-de-chaussée et s’élancent ensuite dans les niveaux avec une forme propre qui vient se confronter au volume bâti. Les façades en biais orientent les vues et l’ensemble se compose dans une réponse morphologique faite de trames positionnées sur un gabarit découpé.

Au rez-de-chaussée, les parties vitrées animent le front urbain par l’alternance de bureaux, de halls logements et de divers accès, ceux-ci seront intégrés dans une trame qui permettra de bien les identifier tout en les intégrant dans une écriture architecturale unique. 
Dans les étages deux langages de façades se développent.

Les façades des corps de bâtiments visibles, plus lisses, se parent d’un manteau de briques pleines, d’appareillage varié, tandis que celles habillées de balcons rapportés sont découpées par des poteaux recouverts de briques et d’enduit en fond sur le volume bâti. Les bandeaux horizontaux, en béton matricé, seront de teinte plus foncée afin de rendre visible le parti architectural du projet, créant un effet de double ou triple hauteur.

Les espaces extérieurs des logements seront multiples dans leurs typologies, et leur scénarisation, aussi bien dans leur forme que dans le choix des végétaux permettra un usage varié. Certains appartements ont été conçus pour être modulables ; en effet la transformation d’une enclave d’une partie de l’espace « jour » peut devenir tour à tour un agrandissement de l’espace salon, un bureau ou même une petite chambre afin de répondre à l’évolution de la structure familiale dans le temps.